Circuits en camping-car

Frontière Est

Mine de rien, ce voyage en camping-car sera le plus long pour moi. Et partant presque 3 mois, j’ai battu mon record. 11 semaines, 8 pays, 6500 kilomètres et pas mal de belles photos dans la tête. Je vous emmènes ?

Remontée vers la Baltique

La première chose a été de traverser l’Allemagne du Sud vers le Nord pour rejoindre la côte Baltique.

Le long de cette route, j’ai pus traverser de très jolis bourgs et petites villes. Le Eltz Burg, rendu célèbre par Instagram, mais aussi Cassel et son escalier/cascade de Hercule, Celle et Lüneburg. Beaucoup de belles choses… mais un peu toujours le même genre de belles choses. On finirait presque par être blasé.

Château de Eltz

J’ai longé la Baltique jusqu’à la presqu’ile de Nord-Rügen. Cette fois, plus de doutes: j’y étais. Ce fut le grand bain pour moi… au propre comme au figuré.

Je ne sais pas pourquoi je suis autant attiré par cette petite mer. Elle fut longtemps pour moi la frontière entre le Danemark et le nord de l’Allemagne. Les souvenirs de la Suède et de la Finlande que j’ai traversées durant mon enfance doivent y être pour quelque chose aussi. Je ne sais pas. Mais même après avoir repoussé mes frontières et atteignant les Orcades, la Baltique garde une petite place spéciale dans mon cœur.

Frombork

Pologne nord

J’ai récupéré la Belle à Poznan et nous sommes partis faire le tour du nord de la Pologne pendant 15 jours. Autre rythme, autres découvertes. Le musée à ciel ouvert de Biskupin, l’impressionnant château de Marienbourg, Gdansk et sa plus belle place du monde (certifié par moi) et enfin Frombork avec ses monuments et ses rencontres.

Et nous voilà repartie vers le sud. La Belle devait reprendre son avion à Varsovie. On avait une petite avarie au système de freinage et à au komodo du Serenity alors nous nous sommes arrêtez dans un vrai camping-car à touristes. Oui oui. C’est vrai que c’est confortable. Mais bon: zéro fun, zéro rencontre. Et c’est pas faute d’avoir essayé !

Et la route nous appel à nouveau pour arriver à Varsovie. Un peu décevante d’ailleurs.

Slovakie seul

Voyager seul dans un pays dont on ne connait pas la langue est toujours pour moi expérience aussi grisante. Se plonger dans des bars lugubres (ou pas) et voir tout ce qu’il se passe. J’adore ça. Rien à faire.

Sans la Belle, c’est toujours moins simples de rencontrer. Mais j’adore ça quand même.

Slovakie en bonne compagnie

A Bratislava, j’ai récupéré le Beau à l’aeroport. Il m’a fait le plaisir de m’accompagner pendant une semaine pour l’exploration du Paradis Slovake qui porte bien son nom… ou plutôt l’enfer slovake pour quelqu’un qui, comme moi, et sujet au vertige.

Paradis Slovake

En Retour à Bratislava pour déposer le Beau à l’aéroport et récupérer la Belle le jour même. Et en avant pour la Hongrie !

Hongrie et le lac Balaton

Oh lala… par où commencer ?

Bon déjà, la Hongrie c’est très très beau. Comme ça c’est fait.

Et nous voilà à Kisold. Ma mère m’ayant juste lancer comme cela sur Messenger que l’on était juste à côté du village natal de mon grand-père. Et nous voilà dans le petit bar de ce petit village de 200 habitants à faire « du social » et à papoter avec tout le monde. La gentilles hongroise faisant le reste, tout le village est ameuté et voilà que mon parrain débarque ! Parrain que je n’ai pas vu depuis 40 ans…. genre….

Kisold

Nous avons passé deux jours assez incroyables et très fort en émotion. Très très fort.

Suite à cela, nous voici parti pour le tour du Lac Balaton. Sans doute le plus beau lac du monde. Entre l’ile de Tihany et ses côtes couvertes de vigne, on en a pris pleins les yeux et pleins les papilles.

Autriche et Allemagne

Il était temps de reprendre la route de l’Ouest. Alors nous avons repris la route de l’Ouest. Nous avons décidé de suivre la route des alpes. D’abord l’Alpenstrasse autrichienne puis l’Alpenstrasse Allemande. Bon b’in, devinez quoi ? On en a pris pleins les yeux… oui, oui, encore. Et lorsqu’on a bifurqué sur la route romantique allemande, je vous raconte pas.

Coup d'oeil

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