Non loin d’Ambert, se trouve le Moulin Richard-de-Bas qui abrite le Musée Historique du Papier. Dans un site remontant au XVIème siècle, vous pourrez découvrir le dernier témoin de ce que fut le berceau de la papeterie française. Le Moulin Richard-de-Bas en camping-car est une très belle visite.
Non loin d’Ambert, niché dans une combe d’Auvergne où coulent les eaux pures du ruisseau de Laga, le moulin à papier Richard-de-Bas est un endroit envoûtant: on dirait que le temps, depuis plusieurs siècles, s’y est arrêté. Là, comme dans un conte de fées, se fabriquent des feuilles de papier si précieuses que flottent dans leur pâte des fleurs et des feuilles.
Au XVIe siècles, dans le val de Laga, il y a peut- être trois cents moulins travaillaient le papier. L’origine du moulin Richard- de-Bas est bien plus ancienne. Il fut peut-être l’un des premiers à se lancer dans cette technique nouvelle: on sait qu’elle technique papetière traditionnelle fut empruntée aux Arabes à l’époque des croisades. Eux-mêmes la tenaient des Chinois. Un certain Tsaï-Iun, haut fonctionnaire de la province de Canton, avait codifié la fabrication du papier en l’an 105 après JC. Il fallut plus de mille ans pour que ce support relativement bon marché de l’écriture -et donc de la pensée – s’introduise en Occident. Lui qui, avec l’invention de l’imprimerie, devait amener tant de bouleversement simple: il n’est fait que de fibres végétales enchevêtrées. Jusqu’au XIXe siècles, la technique resta immuable: des chiffons, de l’eau, du temps et du travail. C’est elle que perpétue le moulin Richard-de-Bas. Minutieusement restauré en 1942, il abrite aujourd’hui le Musée historique du papier, vivante démonstration de la technique papetière traditionnelle.
Histoire et culture
La fabrication du papier est un travail qui débute par le triage des chiffons. Les morceaux sont ensuite pilés menu dans l’eau courante. C’est le travail de la salle des piles à maillets, qui dure une trentaine d’heures.
La pâte fine, onctueuse et liquide, est versée dans une cuve auprès de laquelle travaillent l’ouvreur et le coucheur. L’ouvreur, à l’aide de la forme, tamis de fils de laiton, puise la quantité de pâte nécessaire et la répartit également. Il passe la forme au coucheur qui applique, en la retournant, la forme sur un feutre de laine. Les couches de feutre et de pâte s’empilent; lorsqu’il y en a cent, elles forment une porse qu’on emmène à la presse. On procède alors au levage, et l’on fait sécher les feuilles, toutes fraîches, dans de grands greniers, construits en planches de sapin. Il ne reste plus alors qu’à les trier.
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